Page:Revue des Deux Mondes - 1890 - tome 100.djvu/844

Cette page n’a pas encore été corrigée

838 REVUE DES DEUX MONDES. PIERRE. Je dis : on ne sait pas ce qui peut arriver. THÉRÈSE. Qu’est-ce que cela veut dire? PIERRE. Ça veut dire qu’on ne sait ni qui vit, ni qui meurt... Je ne suis pas éternel, que diable! THÉRÈSE. Voyons, Pierre, encore cette idée! PIERRE. Dame! je suis beaucoup plus âgé que toi et, selon toute vrai- semblance, je partirai bien avant! THÉRÈSE. Bah! quand ce moment-là sera venu, je m’accrocherai si bien à toi... tiens, comme cela (eug rsniace), qu’il faudra que tu restes, ou bien, si décidément tu devais partir, que tu m’emmènes! SCÈNE QUATRIÈME Les Mêmes, MEYINARD, puis M Ue JAUZON. MEYNARD, entrant. Eh bien ! eh bien!., vous ne vous ennuyez pas, tous les deux, à ce que je vois! THERESE. Ah! mon bon ami, vous arrivez tout à fait à propos. MEYXARD. Vraiment!.. Tant mieux, alors. THÉRÈSE. Figurez-vous que Pierre a une lubie, maintenant. MEYNARD. Oh! s’il n’en a qu’une!.. Laquelle est-ce?