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L'ACADEMIE DES BEAUX-ARTS
DEPUIS
LA FONDATION DE L'INSTITUT

III.[1]
LA CLASSE DES BEAUX-ARTS SOUS LE CONSULAT ET SOUS L’EMPIRE.

Lorsque le XIXe siècle s’ouvrit, les quatre sections des beaux-arts comprises dans la troisième classe de l’institut se trouvaient encore composées à peu près comme elles l’avaient été à l’origine. Sauf Grandménil, de la Comédie-Française, qui dans la section de musique et de déclamation avait remplacé son camarade Préville démissionnaire, sauf les successeurs des architectes Boullée et de Wailly morts, l’un en 1798, l’autre en 1799, les membres de ces quatre sections étaient ceux-là mêmes qui avaient été appelés à en faire partie dès 1795. Quant aux vingt-quatre associés non-résidans que l’Institut avait nommés au commencement de l’année 1796, deux d’entre eux seulement n’existaient plus ; les autres, dont quelques-uns devaient, comme Prud’hon et l’architecte Heurtier, devenir plus tard membres résidans, continuaient de figurer sur la liste du personnel de l’Institut, mais, en réalité, à titre presque

  1. Voyez la Revue du Ier et du 15 juillet.