la Haute-Garonne, de la Haute-Loire, de l’Indre, de la Dordogne, du Doubs, du Gard, du Gers, de la Corrèze, de l’Hérault, de l’Aisne, de l’Indre et de Saône-et-Loire (soit 15 écoles centrales, dont deux des plus florissantes, celles de Toulouse et de Besançon).
Dessin | 1.327 |
Mathématiques | 429 |
Langues anciennes | 367 |
Physique et chimie | 289 |
Histoire naturelle | 295 |
Grammaire générale | 228 |
Histoire | 160 |
Législation | 147 |
Belles-lettres | 99 |
Soit par école une moyenne : pour le dessin de 89 élèves ; pour les mathématiques de 28 ; pour les langues anciennes de 28 ; pour l’histoire naturelle de 19 ; pour la grammaire générale de 15 ; pour l’histoire de 10 ; pour la législation de 8, et pour les belles-lettres de 6.
Tel est approximativement le tableau de la population des écoles centrales en 1797 et 1798, c’est-à-dire à l’époque la plus florissante de leur courte existence. Et, qu’on le remarque bien, ces moyennes sont plutôt au-dessus qu’au-dessous de la réalité, grâce au contingent fourni par Toulouse et Besançon qui les rehausse singulièrement. Mais prenons ces chiffres tels quels et considérons leur portée.
Tout d’abord un fait saute aux yeux : la seule classe un peu fréquentée dans les écoles centrales est celle de dessin. Pour six élèves qui suivent le cours de belles-lettres, il y en a quatre-vingt-neuf qui suivent le cours de dessin. Viennent ensuite, mais bien au-dessous, les classes de mathématiques et de langues anciennes (lisez de grammaire, car, nous le montrerons plus loin, on n’enseignait guère dans la plupart des classes dites de langues anciennes que les élémens du latin). Quant à la grammaire générale, à l’histoire, à la législation et aux belles-lettres, ces divers enseignemens sont à peu près nuls. Ils n’existent en réalité qu’à Paris dans les trois écoles centrales des Quatre-Nations[1], du Panthéon[2] et de la rue Saint-Antoine[3].
La philosophie, les lettres, la philologie, le droit, se trouvaient représentés là par tout un groupe d’hommes distingués, dont la