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L’île de Cypre
son rôle dans l’histoire

II.

FOUILLES ET DÉCOUVERTES. — LE GÉNÉRAL DE CESNOLA
ET LE MUSÉE MÉTROPOLITAIN DE NEW-YORK.[1]



Di Cesnola, Cyprus, its ancient cities, tombs and temples, with maps and illustrations, 1 vol. Londres, 1877. — II. Hamilton Lang, Cyprus, its history, its present resources and future prospects, 1 vol. Londres, 1878. — III. De Mas Latrie, Histoire de l’île de Chypre sous le règne des princes de la maison de Lusignan, 3 vol. — L’île de Chypre, sa situation présente et ses souvenirs du moyen âge, 1 vol. 1878. — IV. J. Doell, die Sammlung Cesnola (Mémoires de l’Académie de Saint-Pétersbourg, 1873). — V. Franz von Loeher, Cypern, Reiseberichte, Stuttgart, 1878. — VI. Metropolitan museum of art. Annual reports of the trustees of the association, de 1873 à 1878, New-York.


I.

À la suite d’Homère, les poètes de l’antiquité, les Romains comme les Grecs, font sans cesse allusion à l’île de Cypre, à ses célèbres sanctuaires de Golgos, d’Idalie et de Paphos, à la déesse qui les habite, la blonde Kypris. Depuis la renaissance, grâce à l’éducation classique, ce nom n’avait pas cessé de retentir ; les jeunes gens le trouvaient à toutes les pages des auteurs qu’ils expliquaient ; les gens du monde le rencontraient chez tous les faiseurs de petits vers galans, en compagnie de Cnide et de Cythère. Mal-

  1. Voyez la Revue du 1er décembre 1878.