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LES HOHENZOLLERN
ET
LE NOUVEL EMPIRE D'ALLEMAGNE

II.
LE NOUVEL EMPIRE D'ALLEMAGNE[1]

I. État de l’empire d’Allemagne, par Samuel de Puffendorff, in-4o, Strasbourg 1728. — II. J.-F. Pfeffinger, Corpus juris publici, 4 vol. in-4o, Gotha 1739. — III. F. Schoell, Histoire abrégée des traités de paix, etc., 4 vol. gr. in-4o, Bruxelles 1837 ; et Cours d’histoire des états européens, etc., 46 vol. in-8o, Paris et Berlin 1834. — IV. Raumer, Geschichte der Hohenstaufen, etc., 6 vol. in-8o. — V. W. Giesebrecht, Geschichte der deutschen Kaiserzeit, zw. Aufl., 3 vol. in-8o, Brunswick 1860 suiv. — VI. Georg. Waitz, Deutsche Verfassungsgeschichte, zw. Aufl., 4 vol. in-8o ; Kiel 1805. — VII. Oscar von Redwitz, Das Lied vom neuen deutschen Reich, f. Aufl., 1 vol. in-12, Berlin 1871.

En 1814, après que la France eut succombé sous la violente étreinte de la coalition, et que le destin de la guerre eut arraché de Napoléon Ier le traité du 11 avril avec l’abdication à la couronne, le partage de l’Europe et sa reconstitution politique furent de nouveau mis en question dans les conseils des rois. L’empire du Charlemagne moderne étant renversé, il fallait procéder à la distribution nouvelle des états, au rétablissement d’un équilibre européen, en même temps qu’au règlement du sort de la monarchie française. Ces questions étaient brûlantes, et cependant le remaniement définitif de l’Europe fut renvoyé à la décision d’un congrès indiqué pour le mois d’octobre suivant à Vienne en Autriche ; mais à côté de la question française, dont la prompte solution était

  1. Voyez la Revue du 1er janvier 1872.