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qu’ils ne peuvent pas aller chercher l’armée russe qui tient la campagne entre Eupatoria et Simféropol, et qu’ils ont éprouvé tant de difficultés dans leurs travaux de siège, sur la distance presque imperceptible, quand on regarde la carte, qui sépare la plage de Kamiesh du bastion du Mât, ou le port de Balaclava de la tour Malakof. « Ç’a été un jeu pour nous, disait à la chambre des communes M. Sidney Herbert, secretary at war dans le cabinet de lord Aberdeen, c’a été un jeu pour nous de franchir les trois mille milles que l’on compte de la côte d’Angleterre à celle de Crimée; mais nous avons échoué sur les six derniers milles de la route que nous avions à fournir pour