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nombre de journées, et peut se résumer en une série d’efforts d’un côté pour obtenir le consentement de la Porte aux mêmes propositions inacceptables, variées dans la forme, mais identiques en substance, et de l’autre en une ferme résistance à tout ce qui entraînerait l’abandon à la Russie d’un droit reconnu d’intervention et de protection dans les privilèges de l’église grecque et de son clergé en Turquie.

« Malgré la parfaite connaissance qu’il avait du danger auquel il s’exposait par ce refus prolongé, malgré un changement partiel que l’on avait cru favorable aux vues de la Russie, le cabinet ottoman a persisté dans sa première résolution, sans l’ombre d’un changement, et a fini par laisser partir le prince Menchikof, quoique les représentans de l’Autriche, de la France et