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REVUE DES DEUX MONDES.
CYPIERRE, bas à Brézé.

Malepeste ! quel compliment !

BRÉZÉ, bas.

M. de Guise s’en est mordu la lèvre.

PARÉ, bas à la reine-mère.

Le pouls est encore faible, madame… (Élevant la voix) Il faut qu’on porte le roi sur son lit.

LA REINE-MÈRE.

Tout est-il préparé ?

LA REINE, appelant.

Stewart !… Où donc est-il ? (À miss Seyton.) Fais-le chercher, Marie.

(Miss Seyton sort.)



Scène XXIII.

Les mêmes, moins miss SEYTON.
BRÉZÉ.

Il était avec nous dans la forêt.

CYPIERRE.

Je l’ai vu mettre son cheval au galop, sans doute pour rentrer en ville.

LA REINE.

À coup sûr il doit être là.



Scène XXIV.

Les mêmes, miss SEYTON.
MISS SEYTON

On n’a pas vu Stewart, madame, on ne peut le retrouver.

Mme DE MONTPENSIER, à part.

Ah ! mon Dieu ! quel soupçon !

PARÉ, s’adressant aux gentilshommes.

Eh bien ! monsieur de Brézé, monsieur de Cypierre, et vous, messieurs, aidez-moi à soutenir le roi.

LE ROI, pendant qu’on le soulève.

Otez-moi ce bonnet, Paré.

LA REINE.

Mais oui, ce bonnet le fatigue…

(Paré ôte le bonnet.)
LA REINE-MÈRE, suivant des yeux le roi qu’on soutient pour le conduire à sa chambre.

Qu’il est pâle, bon Dieu !