Scène XIX.
Ah ! mon oncle, qu’avez-vous laissé faire au roi ! et que dira-t-on de nous ?
Le roi ne rend compte à personne, et ce qu’il a fait est bien fait.
N’importe, c’est une trahison ! Ce que j’en dis, c’est pour notre honneur et le vôtre, mon cher oncle… Vous savez si je vous suis amie !
Scène XX.
Monsieur le duc, on me défend cette porte. M’est-il donc interdit de voir le roi ?
Mais le roi, ce me semble, est venu tout à l’heure parler lui-même à votre majesté. Est-il besoin que de nouveau ?…
Depuis que le roi nous a fait cet honneur, ne s’est-il rien passé, monsieur le duc ?
Je comprends votre affliction, sire ; mais, si le prince n’est pas coupable, rassurez-vous, justice sera bientôt rendue.
Qu’on nous épargne au moins l’infamie d’une prison ! Que mon frère soit remis à ma garde !… J’en veux supplier le roi pour l’honneur de son sang.
Le roi ? qu’y pourra-t-il ?
Mais vous, monsieur le duc ?
Moi, sire ? Je vous promets d’exposer au conseil le vœu de votre