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agile en même temps que puissante. L’emploi de bâtimens mixtes et de vapeurs est une condition essentielle pour que ce but puisse être atteint.

À Cherbourg, une escadre : 27 bâtimens.

6 vaisseaux de 100 canons mixtes.
6 frégates de 60 canons mixtes.
3 frégates à voiles.
12 avisos-vapeurs de 100 à 200 chevaux.

À Cherbourg, il faut pouvoir attaquer et se défendre. Les bâtimens mixtes peuvent frapper fort et vite.

Les avisos-vapeurs et les frégates éclaireraient la mer ou porteraient des troupes suivant le besoin.

À Lorient, une division légère : 6 bâtimens.

3 frégates à voiles.
3 vapeurs de 220 chevaux.

À Rochefort, une division légère : 9 bâtimens.

6 frégates à voiles.
3 corvettes-vapeurs.

À Toulon, escadre de la Méditerranée : 66 bâtimens, 6,000 hommes de troupes de débarquement.

12 vaisseaux à voiles, les vieux vaisseaux de 1er  et de 3e  rang encore propres au combat.
6 frégates à voiles.
18 frégates-vapeurs de 4 à 600 chevaux. Ce que la marine a de plus puissant en navires à vapeur. 20 avisos-vapeurs ou transports.
10 bricks à voiles de 20 canons.

Dans la Méditerranée, les distances sont promptement franchies. Le retour au port est facile et rapide. Cette mer appartient à la marine à vapeur. Toutefois les vaisseaux y sont encore nécessaires. On indique les plus puissans par l’artillerie et les plus anciens, parce qu’ils n’auront pas de longues campagnes à fournir, et que, s’ils doivent frapper, il faut que le coup soit énergiquement porté. Les 6,000 hommes de troupes ne sont qu’un noyau. La flotte a vu passer sur ses vaisseaux toute l’armée