Vous voyez ! ces pauvres princes, rien ne leur réussit. Leur plus beau rêve, c’était Lyon. Vis-à-vis de gens si malades, avouez qu’il y aurait pitié de prendre des airs menaçans.
Adieu. J’en vais donner la nouvelle au roi.
C’est trop juste. Dites-lui par la même occasion qu’il nous faut toute sa soirée. Ce n’est guère à son goût de signer tant de lettres ; mais n’attendons pas à demain, croyez-moi.
Je vais être un trouble-fête.
Que fait-il donc ?
Il est près de Marie, qui chante et joue du luth ; ouvrez votre fenêtre, vous entendrez cette douce voix.
Pauvres enfans !… il est heureux qu’on se donne la peine de régner à leur place !
C’est un service que bien des gens seraient prêts à leur rendre.
Travaillons à y mettre bon ordre.
Adieu. (Il sort.)