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LES ANCIENS


COUVENS DE PARIS




TROISIEME RECIT. CLÉMENTINE




SECONDE PARTIE.[1]
IV.

Quelques jours plus tard, la famille était rassemblée comme d’habitude dans la salle verte, à l’heure du dîner. La pendule ne marquait pas encore midi, et l’on était dispersé dans cette vaste pièce, où cent personnes auraient été à l’aise.

— Bonté divine regarde donc M. de la Graponnière, dit tout bas le petit baron à sa cousine ; quelle tenue ! Le justaucorps de velours et le chapeau bordé ! Est-ce qu’il est de noces aujourd’hui ?

— Le voilà qui ouvre la porte, dit rapidement Clémentine ; vite, range-toi ; j’entends mon oncle.

  1. Voyez la livraison du 1er  février.