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LES ANCIENS


COUVENS DE PARIS.




TROISIEME RECIT. CLÉMENTINE.




DERNIÈRE PARTIE.[1]
VIII.

L’aube commençait à poindre et répandait un faible crépuscule à travers les nuages qu’un vent impétueux chassait sur Paris ; le silence qui succède pour un moment aux bruits nocturnes de la grande ville n’avait pas encore cessé, et c’était à peine si quelques rumeurs matinales s’élevaient au loin du côté des halles Tout était tranquille dans le quartier du Marais, alors habité par le beau monde. Le guet avait depuis passé depuis long-temps ; les ivrognes attardes ne battaient plus les murailles en cherchant leur logis, et les bonnes femmes n’étaient pas encore debout pour courir à la première messe. Pourtant une sorte de rumeur, qui semblait s’élever du fond d’une maison située à l’angle de la rue Saint-Claude et de la grande rue Saint-Louis, troublait par

  1. Voyez les livraisons des 1er, 15 février et 1er mars.