MARINE DE LA FRANCE
EN 1846.
II. Mémoires du baron Portal, ancien ministre de la marine.
III. Appel au gouvernement et aux chambres, par M. Fontmartin de L’Espinasse, directeur du port à Bordeaux.
IV. Mémoire au roi, par M. F. Lepomellec, maire de Saint-Brieuc.
V. Mémoires sur les constructions en fer, les chaudières tubulaires et les propulseurs hélicoïdes, par MM. Dupuy de Lôme, Gervaise, Sochet, ingénieurs de la marine, et Bourgois, enseigne de vaisseau.
Les questions qui intéressent la marine et touchent à notre influence sur les mers se sont bien éclaircies depuis quelque temps. La lumière est venue de tant de côtés et de si haut, que le pays entier s’est rendu à l’évidence. On comprend aujourd’hui ce que vaut la marine, ce qu’elle peut, ce qu’on en doit attendre. Si quelques détails restent livrés à la discussion, on semble pourtant s’être entendu sur deux points : l’un qu’on ne saurait, sans déchoir, négliger un intérêt de cet ordre et qu’il faut désormais porter de ce côté un effort soutenu ; l’autre que, dans l’ensemble des moyens appropriés à ce but, il convient de faire une place