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LE CONNÉTABLE
DU GUESCLIN.

I. — HISTOIRE DE BERTRAND DU GUESCLIN,
PAR M. DE FRÉMINVILLE.[1]
II. — CHRONIQUE DE BERTRAND DU GUESCLIN,
PAR CUVELIER, trouvère du xive siècle.[2]

Un écrivain auquel la Bretagne doit des recherches consciencieuses, vient de publier une œuvre qui, par l’importance du sujet, mérite de fixer l’attention publique. M. de Fréminville a longtemps parcouru nos grèves et nos bruyères, pour déchiffrer, sous le lichen qui les ronge, les blasons seigneuriaux et les inscriptions tumulaires. Il a reconstruit par la pensée les manoirs qui s’écroulent, évoquant au milieu de ces débris les glorieux souvenirs qui les consacrent, hélas ! sans les protéger. Il connaît ces ruines, que des civilisations et des siècles si divers ont entassées par couches sur un sol qui les a toutes portées sans cesser de rester lui-même ; il les a dès

  1. Un gros vol. in-8o. Brest, chez Proux.
  2. Publiée pour la première fois par M. E. Carrière, dans la collection des Documens inédits sur l’histoire de France ; 2 vol. in-4o.