joignons ici une esquisse[1], les lignes nombreuses qui sont déjà venues se rattacher aux directions principales. — Cette carte servira encore à montrer qu’en Angleterre, où il existe de grands centres de commerce indépendants de la capitale, presque toutes les lignes viennent cependant converger vers Londres, parce qu’il est nécessaire que les provinces soient mises en communication directe avec la capitale, et qu’il est utile aussi que les habitans des capitales puissent créer des intérêts sur les divers points du sol.
Les directions principales proposées, et indiquées sur la carte par de doubles lignes rouges, sont :
LONGUEUR À EXÉCUTER | ||||||
lieues. | lieues. | lieues. | ||||
1o Le chemin de Belgique à Paris, à Tours, à Bordeaux et à l’Océan |
180 |
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2o Le chemin du Havre à Paris, à Dijon, à Lyon et à Marseille |
199 | |||||
3o Le chemin de Dijon à Bâle et à Strasbourg |
51 | |||||
4o Le chemin de Tours à Nantes |
50 |
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5o Le chemin de Marseille à Bordeaux, ou de la Méditerranée à l’Océan |
110 | |||||
Ensemble |
... | 590 | 590 | |||
Les directions secondaires indiquées sur la carte par une simple ligne bleue, sont :
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6o Le chemin de Bordeaux à Bayonne |
40 | |||||
7o Le chemin de Lille à Calais, par Dunkerque |
28 | |||||
8o Le chemin de Châlons à Lyon |
30 | |||||
9o Le chemin direct de Paris à Strasbourg |
80 | |||||
10o Le chemin d’Orléans à Lyon, par Bourges |
78 | |||||
Ensemble |
256 | Ci. . . | 256 | |||
Total général |
846 |
Les lignes principales ont toutes un grand caractère d’utilité, et il serait à désirer qu’entreprises simultanément, elles pussent être terminées dans un bref délai. L’exécution des lignes secondaires, qui ont déjà fixé l’attention des pays intéressés, serait alors presque immédiate, et bientôt, comme nous
- ↑ Cette esquisse a été prise sur la carte publiée en 1840 par M. Binaud, ingénieur au corps royal des mines, à la suite de son ouvrage sur les chemins de fer.