En 1833. | En 1834. | |||
De Catane |
47,508 | cantares | 69,600 | cantares |
De Syracuse |
» | — | 70 | — |
De Terranova |
40,870 | — | 76,574 | — |
De Licata |
216,381 | — | 302,080 | — |
De Palma |
2,400 | — | 1,700 | — |
De Girgenti |
83,874 | — | 108,000 | — |
De Siculiana |
4,300 | — | 5,400 | — |
De Sciacca |
1,665 | — | 5,100 | — |
De Marzala |
» | — | 1,255 | — |
De Trapani |
360 | — | 1,805 | — |
En 1832, la valeur du soufre exporté s’éleva à 4,703,776 francs, en 1833, elle fut de 7,073,022, et en 1834, de 7,157,579.
Vous voyez que l’Angleterre prend d’ordinaire la plus grande part dans ces exportations, mais que la France la suit de près, et que, même en 1834, son chiffre dépasse celui de l’Angleterre. Le bleacking powder qu’on fait en Angleterre, et les nombreuses fabriques de soude factice qui se sont formées en France, expliquent la place importante que tiennent les deux nations dans le tableau des exportations du soufre de la Sicile. Pour l’Angleterre, elle ne se bornait pas, comme a fait la France, jusqu’à la dernière concession du gouvernement napolitain, à exporter ce produit ; ses nationaux s’occupaient eux-mêmes à l’extraire dans l’intérieur de l’île, et les seules mines de Gallizi, appartenant au baron de Mandrascati, et louées ainsi qu’exploitées par un Anglais, M. Wood, fournissaient, quelques années après la première exploitation, une masse de soufre équivalente à un tiers de la production en soufre de toute la Sicile. Il est bon de faire connaître à quelles vicissitudes est exposée l’exploitation des mines de soufre. Celle des mines de Gallizi était plus dispendieuse que d’autres qui sont mieux situées pour l’exportation. En 1828, 1829 et 1830, les prix de délivrance aux acheteurs baissèrent tellement que les entrepreneurs refusèrent de renouveler leur contrat ; mais en 1831 le soufre reprit faveur, et le propriétaire de ces mines fit un bail avantageux pour lui. En 1832 et 1833, elles produisirent de 35,000 à 40,000 cantares, et en 1834, dernière année du contrat, l’extraction fut de 60,000 cantares ; mais le terrain s’était exhaussé, les mines furent inondées, et à l’époque où je parcourais la Sicile, elles étaient abandonnées et vacantes.
Le transport du soufre est un item important, comme on dit en style de commerce, dans les dépenses que nécessite l’exploitation de ce produit. Ces frais sont irréguliers, et ils varieront jusqu’à ce