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ses colonies, et celle de la grande pêche. Le cabotage d’un port français à l’autre et la pêche sur nos côtes sont également dévolus à la marine française ; mais leur importance ne rentre pas dans le cadre des documens que nous examinons.

Nous croyons, dans les remarques qui vont suivre, devoir nous borner à l’emploi de nombres ronds. Les valeurs seront exprimées seulement en francs, même pour le commerce étranger.

Dans ses relations par les frontières de terre, la France a

IMPORTÉ. EXPORTÉ.
Millions. Millions.
Année moyenne de 1827 à 1829. 200 163
1830 à 1832. 183 178
1833 à 1835. 244 218
En 1836 
328 244

En considérant la division que l’on doit faire du commerce maritime, on trouve que le mouvement sous pavillon français a été :

À L’IMPORTATION. À L’EXPORTATION.
TONNEAUX. VALEUR. TONNEAUX. VALEUR.
Mille. Millions. Mille. Millions.
Année moyenne de 1827 à 1829. 343 238 330 224
1830 à 1832. 358 235 311 208
1833 à 1835. 387 283 359 248
En 1836 
485 308 427 277
m
Et sous pavillon étranger :
m
Année moyenne de 1827 à 1829. 528 158 440 220
1830 à 1832. 615 184 398 243
1833 à 1835. 707 198 489 305
En 1836 
889 270 570 440

La valeur des marchandises sorties de la France se compose :

DE MARCHANDISES
ÉTRANGÈRES
RÉEXPORTÉES OU
TRANSITÉES.
DE
MARCHANDISES
FRANÇAISES.
TOTAL
DE
L’EXPORTATION.
Millions. Millions. Millions.
Année moyenne de 1827 à 1829. 99 508 607
1830 à 1832. 157 472 629
1833 à 1835. 223 549 772
En 1836 
332 629 961

Le mouvement de la navigation française se répartit :