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LA SICILE.

lien. Les rigueurs et les mesures violentes ne le soulèveront pas en entier, je ne le pense point, et je viens de vous dire les raisons sur lesquelles je me fonde ; mais ces rigueurs causeront de grands embarras au gouvernement napolitain, et elles n’ont pas d’excuse, puisqu’elles sont inutiles. C’est là, ce me semble, la manière la plus formelle de les condamner.

Mais j’oublie que nous sommes restés les pieds sur les dalles de la belle place des Quattro Cantoni. Les tristes intérêts politiques et matériels de la Sicile m’ont fait perdre de vue ses belles églises et ses beaux palais. Je vous y ramènerai. C’est un dédommagement que je vous dois pour l’ennui que va vous donner cette longue lettre, qui ressemble, plus que je ne voudrais, à une dépêche officielle ou à un article de journal, deux sortes de lectures peu divertissantes selon vous.

Je suis, etc.


(La troisième lettre à un prochain no .)