De Bombay à Suez |
390 | heures. |
Trajet du canal par les vapeurs |
24 | — |
De l’embouchure du canal à Malte |
78 | — |
De Malte à Marseille |
79 | — |
561 | heures. |
De Bombay à Suez |
390 | heures. | |
De la rade de Suez au chemin de fer |
1 | — | |
De Suez au Kaire |
3 | — | |
De Bal-el-Touloum à Boulak |
1 | — | 30 ms |
Du Kaire à l’Atfé, par bateau à vapeur |
24 | — | |
De l’Atfé à Alexandrie |
8 | — | |
D’Alexandrie à Malte |
73 | — | |
De Malte à Marseille |
79 | — | |
569 | heures | 30 ms |
Ce tableau vous montre que, bien que le chemin de fer puisse être parcouru en 3 heures, tandis qu’il en faut 24 pour traverser le canal, à cause des écluses, le trajet total de Bombay à Marseille donne encore 8 heures 1/2 en faveur du canal.
Il y a en outre une considération puissante. La ligne que nous venons d’indiquer par le chemin de fer, suppose quatre déplacemens : 1o un débarquement à Suez, au moyen d’une chaloupe, et le trajet de la rade à la ville, qui peut quelquefois durer plus d’une heure, si le vent est contraire ; 2o un transport à dos de chameau ou de cheval, de Bab-el-Touloum à Boulak ; 3o le débarquement à l’Atfé, et l’embarquement sur le canal d’Alexandrie ; 4o le débarquement à Alexandrie et l’embarquement pour Malte. Pour le transport des voyageurs et des lettres, cela offre peu d’inconvéniens, et ne cause pas un très grand retard ; mais pour les marchandises, la chose devient plus grave. Ces déplacemens successifs entraîneraient non-seulement des retards considérables, et détruiraient entièrement le calcul ci-dessus établi, mais encore ils occasionneraient des frais de commission, de débarquement et d’embarquement, de transport par terre à dos de chameau, de hangar et de magasinage. Il est évident que cela nécessiterait des entrepôts à Suez, au Kaire et à Alexandrie, entrepôts qui prendraient une extension énorme, si tout le commerce de l’Inde passait par cette ligne, et qui seraient aussi coûteux qu’inutiles, puisqu’il ne s’y ferait aucun travail de division ou de préparation.
La ligne du chemin de fer ne convient donc qu’aux passagers, aux lettres, aux marchandises qui doivent rester en Égypte pour y être consommées,