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que s’est établie entre lui et moi une de ces fraternités de pensée qui ne se brisent qu’avec la vie. Parmi les événemens de l’existence, il y en a un qui se répète deux ou trois fois, et que l’on oublie de noter, tout absorbé que l’on est par la brutale puissance des faits : je veux parler du bonheur imprévu causé par certains écrivains. Ils rajeunissent la pensée ; ils en renouvellent la source intérieure. Qui pourrait oublier cela ?


Philarète Chasles.