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DU
DERNIER LIVRE

DE M. V. HUGO.


(Littérature et Philosophie mêlées.)

Il y a dans les nouveaux volumes de M. Hugo trois parties bien distinctes et qui méritent une égale attention, mais non pas une louange égale : l’une, générale, théorique, qui traite du style et du caractère de l’art sous ses formes diverses, c’est la préface ; la seconde se compose d’essais littéraires sur quelques noms illustres ; la troisième enfin présente un ensemble de pensées détachées, écloses et recueillies dans l’espace de huit mois, dont la plupart se rapportent aux événemens accomplis en France depuis le mois d’août 1830 jusqu’au mois d’avril 1831. Il convient, je crois, pour estimer la valeur générale du livre, d’examiner séparément chacune de ces trois parties.

La préface est, à mon avis, un des morceaux les plus remarquables que M. Hugo ait écrits depuis la préface de Cromwell, qui