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DE LA CHINE
ET DES TRAVAUX
D’ABEL REMUSAT.

DEUXIÈME ARTICLE[1].

On raconte qu’un professeur de théologie fut, à raison de quelque proposition hétérodoxe, suspendu et mis en prison, où il resta un an. Quand il reparut dans sa chaire, il commença en ces termes « Messieurs, je vous disais dans ma dernière leçon… » Sans avoir une aussi bonne excuse à donner pour une interruption presque aussi longue, l’auteur de cet article se voit forcé de faire comme ce professeur de théologie. Je disais donc dans mon premier article ce que sont l’écriture et la langue des Chinois ; j’indiquais les principales branches de leur littérature, et, en particulier, celles dont la science habile de M. Rémusat nous a fait connaître quel-

  1. Voyez la première série de la Revue, livraison du 15 novembre 1832