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ACTE TROISIÈME.



Scène PREMIÈRE.


Une rue. — Il est toujours nuit.


LIONEL, DAMIEN ET CORDIANI (entrent.)


CORDIANI.

Je ne puis marcher. Le sang m’étouffe. Arrêtez-moi sur ce banc.

(Ils le posent sur un banc.)
LIONEL.

Que sentez-vous ?

CORDIANI.

Je me meurs, je me meurs. Au nom du ciel, un verre d’eau !

DAMIEN.

Restez ici, Lionel. Un médecin de ma connaissance demeure au bout de la rue. Je cours le chercher. (Il sort.)

CORDIANI.

Il est trop tard, Damien

LIONEL.

Prenez patience. Je vais frapper à cette maison. (Il frappe.) Peut-être pourrons-nous y trouver quelque secours, en attendant l’arrivée du médecin. Personne ! (Il frappe de nouveau.)