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DE
LA LITTÉRATURE FRANÇAISE
DANS SES RAPPORTS
AVEC LES LITTÉRATURES ÉTRANGÈRES
AU MOYEN AGE.[1].

DISCOURS D'OUVERTURE.

Messieurs,


Quand le choix bienveillant d’un écrivain célèbre m’a désigné pour occuper passagèrement cette chaire, illustrée long-temps par l’éclat de son esprit et de sa parole, je n’ai pu songer à vous rendre quelque chose des improvisations pour moi inimitables, auxquelles il vous avait accoutumés. Heureux s’il m’était donné de continuer, par un enseignement plus modeste, l’enseignement solide et ingénieux tout ensemble du collègue distingué que l’éloquence latine vient de ravir aux lettres françaises ! J’ai cru qu’il n’était permis

  1. M. J.-J. Ampère a ouvert ce cours de littérature comparée, le 17 décembre, à la Sorbonne ; nous ne manquerons pas de suivre notre jeune professeur dans ses brillantes et ingénieuses expositions, et lui-même nous fournira sans doute les moyens de reproduire dans la Revue quelques-unes de ses leçons.
    (N. du D.)