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LE
CAMPO VACCINO.

C’était l’heure où la terre appartient au soleil,
Où les chemins poudreux luisent d’un ton vermeil,
Où rien n’est confondu dans l’aride campagne,
Où l’on voit les troupeaux couchés sur la montagne,
Et le pâtre bruni, dans les plis d’un manteau,
Dormir nonchalamment près d’un rouge tombeau ;
L’heure aux grands horizons, l’heure où l’ombre est mortelle
Au voyageur suant qui s’arrête sous elle :