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nouvelles. Encore un coup, il importe que nous nous connaissions nous-mêmes, et que l’Europe nous connaisse. Voilà pourquoi, monsieur, j’ai trouvé quelque utilité dans la publicité de ces lettres familières ; je la suspendrai bientôt, car mon but est à peu près rempli ; il ne me reste plus qu’à constater, par un dernier coup-d’œil, la situation de la France, qu’à apprécier le point où elle est arrivée à travers les constitutions politiques qui se sont succédées depuis 1789. Je vous parlerai aussi des rapports de notre pays avec l’Allemagne. Ce sera l’objet de la dernière lettre que je rendrai publique ; désormais je reprendrai l’intimité secrète de notre correspondance, non sans plaisir, je l’avoue : il y a tant de charme dans cet échange confidentiel de pensées où l’esprit se repose en s’exerçant encore.


Lerminier.