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REVUE SCIENTIFIQUE.[1]

ACADÉMIE DES SCIENCES.
1er TRIMESTRE DE 1832.

Séance du 2 janvier. L’Académie procède à la nomination d’un vice-président, qui cette année, doit être pris dans la section des sciences physiques. Les voix se partagent entre MM. Geoffroy-Saint-Hilaire et Cordier, qui, à un premier tour de scrutin, réunissent, l’un dix-neuf, et l’autre vingt-trois suffrages ; au second tour, M. Cordier obtient vingt-trois votes, M. Geoffroy vingt-cinq : ce dernier est proclamé vice-président. M. Lacroix, qui en 1831 avait été chargé des mêmes fonctions, passe suivant l’usage à la présidence pour l’année dans laquelle nous entrons.

Divers mémoires sont adressés pour le concours aux prix fondés par M. de Montyon.

M. Gendrin ayant, dans une des séances précédentes, fait connaître les succès qu’il avait obtenus de l’usage de la limonade sulfurique dans le traitement de la colique de plomb, MM. Chevalier et Rayer adressent des documens qui prouvent que, depuis plusieurs années, ils emploient une méthode curative, la même au fond que celle proposée par M. Gendrin, et avec un succès égal à celui qu’il annonce avoir obtenu.

M. Ampère, faisant allusion aux expériences récentes de M. Faraday sur la production d’un courant électrique par l’action d’un courant voisin, rappelle qu’en 1822 il a fait à Genève des expériences analogues à celles du physicien anglais.

M. Cuvier lit un mémoire sur les progrès de l’ossification dans le sternum des oiseaux.

Le sternum des oiseaux, lorsqu’il s’ossifie, présente comme presque tous les

  1. Pour compléter de plus en plus notre Revue, nous donnerons désormais chaque mois un aperçu des travaux des corps savans. M. le docteur Roulin a bien voulu se charger de ce soin.

    (N. du D.)