303,894 dollars, ce qui donnerait à penser à un lecteur ignorant que les besoins réels du pays ont dépassé la totalité de son revenu. Mais, en examinant les calculs même du rédacteur, on s’aperçoit qu’en 1829, 12,383,800 dollars ont été effectivement payés pour le compte de la dette publique. C’est 2,383,800 dollars au-delà des exigences régulières de l’année pour cet objet, qui étaient de 10,000,000 de dollars, comme nous l’avions établi précédemment. L’excédant de paiement provenait de ce que la quotité nécessaire de la dette n’était pas rachetable l’année précédente (aux conditions convenables). Il peut être bon d’ajouter que, malgré cet excédant de paiement, il restait dans le trésor, le 1er janvier 1830, 5,755,704 dollars. Mais le sommaire vous montrera la manière dont la dette a été payée pendant les dix dernières années.
Payé en principal. | Payé en intérêts. | Total. | |
1821 | 3,279,821 | 5,087,282 | 8,367,093 |
1822 | 2,675,987 | 5,172,961 | 7,848,948 |
1823 | 607,331 | 4,922,684 | 16,568,393 |
1824 | 11,574,532 | 4,993,861 | 16,568,393 |
1825 | 7,725,034 | 4,370,309 | 12,095,343 |
1826 | 7,706,601 | 3,977,864 | 11,684,465 |
1827 | 6,515,514 | 3,486,071 | 10,001,585 |
1828 | 9,064,637 | 3,098,867 | 12,163,504 |
1829 | 9,841,024 | 2,542,776 | 12,383,800 |
1830 | 9,443,173 | 1,912,574 | 11,355,747 |
De 1821 à 1824, malgré les remboursemens partiels du capital, la dette s’accrut réellement par l’achat des Florides, comme elle s’était accrue en 1804, par l’achat de la Louisiane. Or ces deux acquisitions sont considérées comme lucratives, même dans le sens pécuniaire. Vous voyez qu’en 1824