Page:Revue des Deux Mondes - 1831 - tome 4.djvu/268

Cette page a été validée par deux contributeurs.
256
VOYAGES.

BUDGET DE LA CHINE.
Perception.

La contribution ou tribut se perçoit en argent et en grains ou riz ; la taxe d’argent en taëls, pièce qui équivaut généralement à 8 francs. Une partie considérable du revenu en riz et en blés est déposée dans les greniers publics, et on en garde toujours en réserve 30,000,000 de seïs, c’est-à-dire 5,550,000,000 de nos livres ; la mesure du seï équivalant à 185 livres pesans.

Cette quantité de grains et de riz est destinée à la nourriture des troupes et aux besoins du peuple en cas de disette.

On peut l’estimer de la manière suivante :


Grains 
25,481,164 seïs.
Riz 
5,115,625 seïs.
30,596,789 seïs de grains ou riz.
Ou 
5,660,405,965 livres poids.


Ce qui équivaut à la somme de 41,112,331 taëls, ou 328,898,648 francs.

Les terres paient 5 fr. 30 cent. par moou (le moou vaut un septième d’arpent).

Les autres impôts sont levés sur le sel, les charbons, etc.

Voici de quelle manière se prélèvent les taxes et les droits par provinces.