Eh ! Messieurs, Messieurs, apaisez-vous, voici d’ailleurs Osorio qui va vous mettre d’accord.
N’est-ce pas, c’est le dénouement de Pedro qui a fait siffler ?
Non, c’est le sien ! n’est-ce pas ?
Répondez.
De grâce, messieurs, laissez-moi respirer, rassurez-vous ; ce n’est ni l’un ni l’autre : c’est un dénouement de mon invention.
Et pourquoi n’avoir pas dit le mien ?
Pourquoi n’avoir pas joué comme je vous le disais ?
Pour les deux raisons que voici ; j’étais trop menacé dans le cas où j’aurais dit l’un de vos deux dénouemens, et je tiens trop à l’intégrité de ma cervelle et de mes épaules, qui me sont également utiles et agréables. Une autre fois accordez-vous mieux, et surtout prenez un sujet qui puisse finir, car le vôtre, assez beau du reste, ne pouvait avoir qu’un mauvais dénouement ; c’était le nœud gordien, on pouvait le couper, et non pas le défaire.
Donnez-vous donc de la peine ! ah ! j’abandonne cette ingrate poésie ; je me fais garçon barbier, si je ne trouve quelque chose de pis.
Et moi je laisse dorénavant la littérature aux roturiers ; cela est indigne des gens de notre état ; d’ailleurs, je n’avais