la loi, nationaliser la France, et faire également partager les héritages !… disait un jeune homme devenu républicain faute d’une syllabe devant son nom.
— Monsieur, lui répondit un propriétaire, vous qui prenez le sang pour du vin, cette fois-ci, laisserez-vous à chacun sa tête sur ses épaules ?
— À quoi bon, monsieur ?… Les principes de l’ordre social ne valent-ils donc pas quelque chose ?…
— Quelle horreur !… Vous n’auriez nul chagrin de tuer vos amis pour un si…
— Hé ! monsieur, l’homme qui a des remords est le vrai scélérat, car il a quelque idée de la vertu, tandis que Pierre-le-Grand, Pizarre, le duc d’Albe, étaient des systèmes, et le corsaire Menbar, une organisation…
— Mais la société ne peut-elle pas se priver de vos systèmes et de vos organisations… ?
— Oh ! d’accord… s’écria le républicain…
— Eh ! votre stupide république me donne des nausées !…Nous ne saurions découper tranquillement un chapon sans y trouver la loi agraire !…
— Tes principes sont excellens, mon petit Brutus farci de truffes !… Mais tu ressembles à mon valet de chambre ! Le drôle est si cruellement possédé par la manie de la propreté, que si je lui laissais brosser mes habits à sa fantaisie, j’irais tout nu…
— Vous êtes des brutes !… Vous voulez nettoyer une nation avec des curedents !… répliqua l’homme à la république. Selon vous, la justice serait plus dangereuse que les voleurs…
— Hé ! hé !… dit un avoué.
— Sont-ils ennuyeux avec leur politique ! — Fermez la porte. — Il n’y a pas de sciences ou de vertus qui vaillent une goutte de sang. Si nous voulions faire la liquidation de la vérité, nous la verrions peut-être en faillite !…
— Ah ! il en aurait sans doute moins coûté de nous amuser dans le mal que de nous disputer dans le bien… Aussi je