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L’EUROPE AUX XVe ET XIXe SIÈCLES.

fication, que nous nous proposons d’entreprendre à l’aide des matériaux contenus dans une foule de documens publiés depuis quelques années, et avec le secours des savans distingués qui nous honorent de leur amitié ou de leur bienveillance. Ce sera une des parties les plus importantes de notre tableau physique, moral et politique des cinq parties du monde, dans lequel nous tâcherons d’offrir un Essai sur la superficie, la population, les revenus et les forces de terre et de mer des principaux états du monde connu à cette époque.

Le second tableau est un extrait de notre Balance politique du globe. Cet ouvrage a été trop favorablement accueilli pour que nous ayons besoin de rien ajouter sur les évaluations qu’il offre.

Nous croyons indispensable de faire observer que le petit nombre de cavaliers assigné par Sanudo à certains états, nombre qui paraît d’abord disproportionné à leurs revenus, vient de ce que ces mêmes états employaient une grande partie de leurs ressources pour entretenir des flottes nombreuses. C’est au moins ce que nous supposons pour justifier quelques-uns de ses calculs qui, au premier aperçu, semblent inexacts.

On a mis une étoile avant tous les états qui ont cessé d’exister, et se trouvent aujourd’hui réunis aux grandes puissances actuelles. On ne l’a cependant pas placée avant la Morée, parce que cette partie de la Grèce est comprise dans le nouvel état