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CORRESPONDANCE ET VARIÉTÉS.

ties, et par les propriétés dont elle jouit de pouvoir être chargée facilement et transportée d’un lieu dans un autre sans déversement d’huile, n’est susceptible que d’un seul reproche, celui de présenter plusieurs soudures qui demandent à être faites avec beaucoup de soin ; néanmoins, comme elles sont presque toutes situées à l’extérieur, on peut dire que leur vérification étant très-facile, cet inconvénient est en réalité moins grand qu’il ne paraît d’abord. – MM. Henri Cassini et Mirbel font un rapport sur les observations d’anatomie et de physiologie végétale que le docteur Schultz avait présentées à l’académie, et dans lesquelles il démontre qu’il existe dans les végétaux une circulation comparable, à quelques égards, à celle des animaux, et cite à l’appui des preuves remarquables et pleines d’intérêt. La découverte de M. Schultz est précieuse pour l’anatomie et la physiologie végétales ; elle éclaire ces deux branches de la science l’une par l’autre, et démontre entre les végétaux et les animaux des rapports qu’on ne soupçonnait même pas.


TOULOUSE.Académie des sciences. – L’académie des sciences de cette ville a proposé la question suivante pour le prix qui doit être décerné en 1833 :

Indiquer les circonstances dans lesquelles le minerai de fer extrait des mines de Rancié, et traité dans les forges catalanes des Pyrénées, y produit une sorte d’acier naturel, dit fer-cédat ou fer-fort, dans le pays, par opposition au fer doux que l’on retire habituellement des mêmes forges. Déterminer ensuite les conditions qui assurent la production du fer fort, de manière à l’obtenir à volonté.

La solution des deux parties de la question doit être fondée sur des faits observés dans les forges catalanes et constatés d’une manière authentique.

Le prix qui doit être décerné consiste en une médaille d’or de la valeur de 500 francs.