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FRAGMENS LITTÉRAIRES.

plus ; seulement, un an après, on vit le roi d’Angleterre, Henri Ier, venir poser lui-même la première pierre de l’abbaye de Mortemer, et la doter de biens immenses[1]. »


(Extrait d’un ouvrage inédit, intitulé : Esquisses, Souvenirs et Traditions, par le baron de Mortemart-Boisse.)



  1. Ce fut en l’an 1135 (Laroque, t. i, liv. 1.)

    En 1147, Geoffroi, comte d’Anjou, gendre de Henri Ier, et duc de Normandie, confirma les chartes qu’Henri avait donnés à l’abbaye de Mortemer. Témoins, le comte de Leicester, Guillaume de Vernon et autres. (Laroque, t. i, liv. V et VII).

    En 1175, ce même Geoffroy donna à cette abbaye trente acres de terre pour le salut de l’ame de son père, Foulques, roi de Jérusalem. (Laroque, t. i, liv. vi.)