Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 3.djvu/238

Cette page a été validée par deux contributeurs.
230
GÉOGRAPHIE.

en agissant ainsi, de ne faire que rétablir l’allure primitive des élémens originaux.

Au surplus, les redressemens de cette nature dont me paraît susceptible la route de O’Beirne relevée sur la carte de Wyld, ne sont pas considérables, et pourraient même, sans beaucoup d’inconvéniens, être appliqués à des données originales.

La route dont il s’agit appuie ses extrémités sur Port-Logo et Timbou ; le premier point, peu éloigné du chef-lieu de la colonie anglaise, est sans doute assez bien connu pour que l’on puisse adopter sans aucune défiance la position que lui assigne le géographe britannique par 8°44’ N. et 14°55’ O. Le lieu du départ demeurant constant, et la position à laquelle j’ai établi Timbou étant d’une quantité notable plus occidentale que celle qu’a employée Wyld, il en résulte, pour la direction générale de la route, la nécessité d’une correction dans le même sens. Or il est remarquable qu’en faisant subir à la portion de cette route, comprise entre Port-Logo et Koufouna, une correction, vers l’Ouest, d’un point seulement, la position de ce dernier lieu viendra coïncider exactement avec celle qui résulte de l’itinéraire de Lebore ; j’établis dont Koufouna par 9°32’ N. et 14°35’ O.

De Koufouna à Timbou la route de O’Beirne offre des points assez nombreux de contact avec celle de Watt et Winterbottom, à leur retour ; il importe donc de construire d’abord celle-ci pour y rattacher l’autre. Je vais donner un résumé de l’itinéraire des deux Anglais, relevé sur la carte de