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ITINÉRAIRES DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE.

Jacques Lebore, ancien trompette dans les armées françaises, qui arrivait par un autre chemin que celui qu’avait suivi le major ; celui-ci remarque qu’il a eu beaucoup de peine à établir cet itinéraire, et il renvoie à la carte de son voyage pour la manière de le tracer ; or la construction graphique diffère notablement, quant aux longueurs relatives des marches, des indications données à cet égard, en heures, dans le texte de la relation ; ces différences proviennent sans doute de ce que l’évaluation itinéraire a tenu compte des circonstances, telles que le passage des rivières, les mouvemens du terrain, et autres, qui ont dû raccourcir ou allonger la ligne parcourue dans la journée de route : c’est donc, ce me semble, une nécessité d’admettre en général à cet égard les évaluations de distances adoptées dans la construction ; mais je ne vois aucune raison de faire subir aux gisemens consignés dans le texte les altérations, peu importantes d’ailleurs, qu’ils ont éprouvées dans ce tracé ; je recueillerai seulement, à cet égard, comme un renseignement utile, la direction N.E. attribuée aux 12 premières heures de marche dans la carte, et omis dans le texte ; je compléterai donc l’esquisse du voyage de Lebore, insérée dans la relation de Laing, par les données relevées sur la grande carte de Wyld, et marquées ici d’un astérisque*.