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ANNONCES.

aux faits généraux, aux résultats politiques, aux nouvelles diverses, aux progrès scientifiques, agricoles, commerciaux et industriels, à une biographie nationale : enfin, sous le titre de Veillées au corps-de-garde, il donnera un article anecdotique ou de mœurs, dont le sujet se rattachera autant que possible à la spécialité de ce journal.


Parmi les journaux nés de notre nouvelle organisation nous citerons le Patriote, journal du peuple, qui se fait remarquer par la rédaction de ses articles. On doit des éloges à ses fondateurs, car c’est un journal impartial, et, quoiqu’il ait quelque analogie avec un autre, il est beaucoup plus modéré dans les opinions qu’il émet, et s’attache plutôt à défendre nos droits qu’à attaquer le pouvoir : aussi doit-il être lu par tous les gens sages, et qui cependant ne veulent pas voir perdus pour la France les fruits de notre glorieuse révolution.


Au moment où l’ordre social troublé un instant commence à se rétablir, il surgit de toutes parts une foule d’associations tendant à favoriser les industries de toute espèce, et à faire partager aux habitans des campagnes le bien être qui doit en résulter. De ce nombre est la Compagnie d’assurances mutuelles contre la grêle. Nous signalons bien volontiers aux propriétaires territoriaux cette société philanthropique, qui a pour but de garantir mutuellement ses membres des périls et dommages que pourraient causer les ravages de la grêle aux récoltes pendantes par racines, jusqu’à leur enlèvement. Les conditions de l’assurance sont on ne peut plus favorables aux membres de la société : elles annoncent, à l’article 10 des statuts, qu’il y a exclusion de toute solidarité, et que pour un prix proportionné à la valeur de ses récoltes, chaque membre est à l’abri de la grêle, de ce fléau terrible et destructeur. Les bureaux de la direction sont à Paris, rue du Bac, no 98.