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delà de toute espérance, depuis que MM. Eugène Sue, Balzac, Auger et d’autres bons écrivains sont devenus ses collaborateurs. Tout le monde connaît ou veut connaître Kernock, la Saint Alexandre, et les Scènes de la vie privée. Aussi sommes-nous heureux d’appeler l’attention de nos lecteurs sur deux ouvrages qui méritent une place si distinguée dans notre littérature moderne.

— Nous croyons devoir recommander également à l’attention publique l’Universel, qui, tout en réservant, peut-être à regret, de longues colonnes pour les débats politiques, trouve encore la place pour s’occuper de littérature, d’histoire, de voyages, de mœurs, etc.

Son numéro du 1er mai donne l’analyse du don juan, traduit de lord Byron par M. P. Paris, et compare avec discernement la traduction du même ouvrage par M. Amédée Pichot.

Nous partageons entièrement l’opinion de l’Universel sur la supériorité de M. Paris, surtout en ce qui concerne la scrupuleuse exactitude et la vérité du style de ce jeune littérateur, dont l’infatigable ardeur entreprend, comme délassement à ses occupations obligées de la Bibliothèque Royale, des travaux qui captiveraient la vie entière de tout autre écrivain.

— Les actionnaires de la Silhouette, journal des Caricatures, viennent de se réunir pour apporter quelques améliorations dans leur système de publication. Nous les en félicitons, car ce journal, conduit avec esprit, finesse et discernement, doit avoir de grands succès.

— Tout le monde se rappelle les utiles expériences faites par M. le chevalier Aldini, aux casernes des pompiers de Paris, pour les préserver de l’action de la flamme dans les incendies.

Cet estimable philantrope arrive d’Angleterre où ses