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GÉORGIE AMÉRICAINE. — CHINE.

gislatif de l’Union ; « mais, poursuit-il, cette démarche étant faite et voulant nous conformer aux anciens usages, et montrer le désir que nous avons d’agir conjointement avec le gouvernement général, nous attendons tranquillement sa décision, quitte à prendre des mesures de précaution pour le cas où elle nous serait défavorable ; bien entendu que les Indiens résidant dans les limites de notre territoire devront tous reconnaître l’autorité de la législature géorgienne au 30 juin prochain. »

Ainsi se complique chaque jour davantage la question de l’existence nationale de ces indigènes. Leur petite république est dans un état de fermentation difficile à décrire. Le conseil général, décidé à sévir contre les traîtres, décréta (24 octobre) « la peine de mort contre quiconque disposerait de ses terres sans l’autorisation de la nation. » Un chef octogénaire, nommé Tueur-de-Femmes, prononça à cette occasion un discours remarquable dans lequel il exhortait ses compatriotes à mourir les armes à la main pour la défense de leurs foyers. Une nouvelle députation est partie pour Washington ; mais après le discours du président, quel espoir peut-il rester aux malheureux Chérokées de conserver leur pays et leurs lois ?



CHINE.

COMMERCE DU PORT D’AMOY AVEC L’ESPAGNE.

Le port d’Amoy, situé dans la province de Fo-Kien, offre un bon mouillage, mais ne peut jamais devenir le théâtre