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CAP DE BONNE-ESPÉRANCE. — BERLIN.

déterminé par des arbitres et basé sur le prix de l’achat, la société ne délivre un esclave qu’après avoir obtenu le consentement du propriétaire. On espère que cette modération, et le succès toujours croissant de cette société, entraîneront tous les autres colons, quand ils auront pu reconnaître qu’il y a là, pour eux, des bénéfices aussi certains qu’honorables. Il ne faut pourtant pas se dissimuler qu’une assez forte opposition s’est déjà manifestée, qu’on entrave encore tous les jours les opérations de la société, et que si les actionnaires ne redoublent d’efforts, si le gouvernement ne les favorise et ne les soutient par l’autorité des lois, si les habitans ne continuent pas à fournir les ressources pécuniaires indispensables au progrès et à l’agrandissement de l’entreprise, il deviendra impossible de remplir le but des fondateurs, c’est-à-dire d’anéantir les effets de la traite dans cette colonie.


BERLIN.

IMPÔT SUR LES CHIENS.

Une ordonnance royale du 29 avril dernier accorde aux communes la faculté de frapper les chiens d’un impôt. Par suite de cette ordonnance, l’autorité municipale a décidé qu’à partir du 1er  janvier 1830, les habitans de la ville de Berlin et de la banlieue paieraient pour chaque chien une taxe annuelle de trois thalers (11 fr. 15 cent., environ).