G. REMACLE. – RECHERCHE D’UNE MÉTHODE EN PSYCHOLOGIE. 321 ~vavcmvm .I.U. uw a. mc womu uc a ~Oa.i5V u. u uuc ~~1~ç ; 4.1"h’yur~ RÊV. META. T. V. – 1897. • 21
premier.article. Notre objet sera donc de montrer l’applicationde cette seconde règle aux divers processus de la recherche psychologique.
I
La première application de cette règle concerne naturellement la position des problèmes psychologiques. Car les premières propositions de la psychologie sont précisément formulées dans les ques- "̃ tions mêmes qu’elle se donne à résoudre. En posant celles-ci elle affirme qu’elles sont des problèmes à résoudre, et à résoudre pour toutes les consciences ou, pour parler la langue de notre théorie, en les posant, elle pose qu’il y a une réalisation à tenter dans telle ou telle direction déterminée. Nous voilà donc, dès avant d’avoir fait le premier pas, en présence de certitudes que notre seconde règle nous commande de n’accepter et provisoirement que dans le seul cas où elles s’accompagnent d’une contrainte impossible à secouer maintenant : Par conséquent nous devons, avant tout, nous assurer que tel problème, que nous rencontrons posé, s’impose vraiment à nous, ne formule pas, comme problème, une certitude purement verbale, mais au contraire jaillit de l’intimité de notre âme. La première démarche sera donc ici une sorte d’examen de conscience, destiné à nous faire reconnaître quels sont les problèmes réellement vitaux pour la conscience,. et même pour notre ° conscience, car nous n’avons pas le droit d’universaliser les problèmes ce caractère d’universalité dont nous les, affectons implicitement en les posant est une seconde certitude que nous trouvons tout établie en nous et qui demande à être, elle aussi, soumise à un essai de dissolution, en vertu de la même règle de méthode. La tychologie, de par sa nature,’ doit, provisoirement à tout le moins, se présenter avec un caractère individualiste. Cette double maxime directrice de notre réalisation psycholo-" gique à ses débuts – examiner quels sont les problèmes réellement vitaux pour notre conscience – né résulte pas simplement, par voiede conséquence logique, des prémisses posées, elle peut être présentée comme suivie en réalité par les psychologues et peut être tirée a posteriori des faits, c’est-à-dire de la considération des, psy- ̃ chologies réalisées, comme telle règle de grammaire a été tirée a’ posteriori de la. considération de l’usage d’une langue. Àinsi, ;pour,
