Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/288

Cette page n’a pas encore été corrigée

284 REVUE DE MÉTAPHYSIQUE ET DE MORALE.

FRAGMENT

. Les instants dont se compose le temps mécanique, étant égaux, peuvent s’additionner et se soustraire, se multiplier et se diviser, enfin supporter toutes les opérations que l’on fait sur les nombres, être élevés aux puissances tant entières que fractionnaires, etc. Par conséquent un travail auquel auront collaboré simultanément deux ouvriers de même force, dont l’un aura été occupé trois heures et l’autre cinq, bien qu’il ait été achevé en cinq heures, sera dit en avoir demandé huit. Il en aurait demandé également huit, quand même il aurait été abandonné et repris plusieurs fois. De même encore, quatre ouvriers de même force pourront le faire en deux heures, etc. (Problème des fontaines.) i . Les instants du temps mécanique sont susceptibles (dans le calcul) d’être déplacés et intervertis, Un travail commencé pendant trois heures et terminé postérieurement en cinq heures, peut être considéré comme ayant été ébauché en cinq et terminé en trois. Composition des forces ( ?) Parallélogramme des forces ( ?) Soit un mobile M qu’une énergie A conduit de A en B dans un temps donné et qu’une énergie B conduirait de B en C dans le même temps ; si on les fait agir l’une après l’autre, elles le con-on les fait agir l’une après]’autre, elles]e con’" c’ duiront soit de A en B, puis de B en C, soit de A en C’, puis de C’ en C, de manière que le "e mobile arrivera nécessairement en C. Et il arrivera aussi en C, en vertu du principe. en supposant que les deux énergies A et B agissent en même temps. Par conséquent, dans ce dernier cas elles feront suivre au mobile la diagonale AG appartenant au parallélogramme ABCG’, puisque à quelque moment qu’on le considère il est en un point C déterminé par la proportion c’c 6c = AB BG = A B.