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DELBŒUE. ̃–. ’NOTES -SDR -LA :MÉGANlftCE. 273 Rev. Meta. Tv V. – 1897. ̃ ̃ 18 ̃

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sance peut être remplacée par un poids et réciproquement. L’effort de l’homme peut être regardé comme une résistance, que le poids P équilibre. Le poids P peut donc être assimilé de son côté à un effort, et par conséquent peut être regardé comme contenant de l’énergie. Mais d’ordinaire on accorde le nom de résistance à la chose qu’on veut mouvoir, par conséquent à la chose qui résiste à la volonté. La distinction n’est pas mécanique, mais psychologique. . Supposons qu’une puissance P veuille, à l’aide du levier, élever le poids P’ de B’ en C ; elle devra pour cela faire descendre le point B jusqu’en, C, et, vu la symétrie de la figure, on a BC = B’C’. Le travail effectué par la puissance P est égal à P’x B’ G’. Nous n’avons Fig, 2. 2.

pas à tenir compte de ce que les points B et B’ décrivent des arcs de cercle et non des lignes droites (voir 11, sçolie) : On remarquera que le levier intervertit le sens de l’effort. Si la puissance s’exerçait directement sur le poids P, elle devrait agir de bas en haut ; le levier la fait agir de haut en bas. • . La puissance continuant à agir en B et le point d’appui A restant à sa place, supposons qu’on double le bras de levier AB’ et qu’on le conduise jusqu’en B". Le même effort P, abaissant B en C, élèvera le poids R de B" en C". Or B" C" est égal à 2 B’ G’ il faut donc, pour que le produit R x 2B’C’ soit égal à P’ x B’C’, que

1.

~R=|p’. • .̃ ̃̃ ̃ V" ;•̃

R–~f.

Si l’on avait triplé le bras de levier, il faudrait que R fût égal à, g P’, et en général, pour AB"= m AB’, il faudrait que R = – (12). . Cette conséquence est indépendante du chemin B’C que l’on n : ~e~ m ~r ~ann w