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&66 REVDE DE MÉIAPHYSIOOE ET DE MORALE. tirerons da cette hypothèse restent toujours d’accord entre elles" et avec elle, cette hypothèse prendra de plus en plus à notre esprit le caractère d’une vérité. •

̃ 8. Soit donc un poids quelconque P, et soit D la quantité d’énergie nécessaire à. déployer pour l’élever à la hauteur H. Il va de soi que lorsqu’il est à cette hauteur, il faudra une nouvelle dépense d’énergie égale à D pour l’élever’ d’une nouvelle hauteur H, et qu’enfin, si on veut l’élever à la hauteur mH, il faudra dépenser une quantité d’énergie = niD.

Nous pouvons donc écrire que la dépense d’énergie est proportionnelle à la hauteur à laquelle elle élève un poids donné ; soit D = KH (1)

̃ K étant un coefficient constant. . Il va aussi de soi que s’il s’agit d’élever à la hauteur JI un poids égal à 2P, il faudra une dépense d’énergie double = 2D et, en fin de compte, que pour un poids = nP, il faudra un effort = nD. Nous pouvons donc écrire que l’effort nécessaire pour élever un poids à une hauteur donnée est proportionnel à ce poids donc D = K’P ; (2)

K’ étant un coefficient constant. . Soit D’ l’impulsion nécessaire pour élever le poids P à la hauteur h, et d l’impulsion nécessaire pour élever le poids p à la même hauteur K, nous aurons, en vertu de (1) et de (2) D D’ = H Il (3)’

D’ d = P p (4)

Multipliant les deux proportions (3) et (4) membre à membre, il vient :

De là D :d = m :ph.

D==-~PH.

ph

Si l’on regarde ? et A comme constants, d sera aussi constant et la quantité –r sera elle-même une constante que nous pourrons représenter par c. Donc

D = cPH,

proportion qui nous apprend que l’énergie nécessaire pour élever un certain poids à une certaine hauteur est proportionnelle au pro-