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observé, très-lente. Lorsqu’on fut à l’entrée du monastère de Teeschou-Loumbou, on vit déployer un nombre immense d’étendards, et l’arrivée du Lama fut célébrée, par une musique solemnelle, le chant des prêtres et les acclamations de la multitude.

Quand le Teeschou-Lama fut dans son appartement, le régent et le Soupoun Choumbou allèrent au devant du Dalai-Lama et du vice-roi de Lassa, qui se rendaient à Teeschou-Loumbou ; car c’est un honneur qu’on a coutume de rendre à des hommes d’un si haut rang. Le lendemain matin on les rencontra au pied de la montagne, où est le château de Painom : le jour suivant ils arrivèrent Teeschou-Loumbou ; et pendant tout le séjour qu’ils y firent, ils furent l’un et l’autre logés dans le monastère.

Le troisième jour, de l’arrivée du jeune Teeschou-Lama, on le conduisit dans le grand temple, et vers midi il s’assit sur le trône de ses prédécesseurs. Alors l’ambassadeur de l’empereur de la Chine lui remit ses lettres de créance, et déposa à ses pieds les présens de l’empereur.

Les trois jours suivans le Dalai-Lama se rendit dans le grand temple, auprès du