Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 3, 1800.djvu/235

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

momètre s’arrêta au 58½° : mais en descendant dans la partie la plus basse de la vallée de Sirinagur (quoique nous venions d’observer que le côté nord de cette ville est bordé par des montagnes couvertes de neige), le thermomètre monta à 100° à l’ombre ; ce qui est de 2° plus haut que dans le lieu où ils montèrent d’abord, en partant des plaines de l’Indostan.

Mr . Daniel fut grandement frappé par la magnificence de la perspective, pendant le temps de cette courte excursion ; particulièrement pour ce qui fait partie de la vallée de Sirinagur, de l’un des côtés de laquelle la base des montagnes couvertes de neige prend sa naissance. La face entière de la montagne, depuis sa base jusqu’à son sommet, frappant l’œil à-la-fois, offre un aspect si libre, si fier, et une si vaste élévation, qu’ils sont rarement égalés dans aucun des mêmes points de vue.

Quelques informations géographiques, relatives à la partie supérieure du cours du Gange et de ses principales branches, ont été présentées au bas d’un plan magnifique et véritablement pittoresque, des deux grandes chaînes de montagnes, dessiné par Mr . Daniel, et envoyé en Angleterre : il m’a été communiqué par mon ami, Sir Joseph Banks. Ces