y voit un grand nombre de places qui nous étaient familières, soit dans l’histoire des premiers temps, soit dans les relations modernes, et que nous ne pouvions auparavant rapporter à aucune situation, même générale, dans la Carte. Il manque cependant encore beaucoup de données pour perfectionner la géographie de ce pays, quant à l’exactitude mathématique, et à la description relative. Il manque en particulier les latitudes et longitudes de beaucoup de places qui sont une espèce de centre d’où partent des routes, et que dans la construction géographique on peut regarder comme des points primaires. Tant que nous n’aurons pas ces données, nous ne devons pas prétendre à connaître beaucoup de particularités curieuses de la géographie indienne, et nous devons nous contenter d’avoir les situations des places les plus intéressantes, soit que l’histoire les ait fait connaître, soit qu’elles se trouvent liées aux opérations politiques de notre temps.
Lahore est ensuite le point le plus voisin. C’est une ville de la plus haute antiquité dans le Panjab. Elle est située sur la grande route de Delhi en Perse et à Samarcande. Quant à sa position géographique, j’ai pris sa latitude
