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Alexandre ; il paraît qu’ils en firent de même à l’égard d’Humaioon ; et ils favorisèrent plutôt les progrès de Tamerlan et des autres conquérans. C’est sans doute à la nature de leur contrée qu’ils sont redevables d’être restés en quelque sorte indépendans des empereurs de l’Indostan, excepté aux époques les plus vigoureuses de leur gouvernement. J’ignore quelle est aujourd’hui leur situation relativement aux Seiks et aux Abdalli ; mais en parcourant la liste que donne le colonel Browne des résidences des chefs des Seiks, je ne vois que Rotas qui se trouve dans cette contrée.

Par le moyen de la Carte persanne et d’autres. Cartes manuscrites, spécialement une du Panjab[1], que m’a communiquée avec beaucoup de complaisance le colonel Jean Murray, commissaire général à l’armée du Bengale, j’ai pu donner la route de Vizierabad à Yehungsaul (ou Jehung-Salan), par le Retchna Doabah, avec quelques autres positions du Panjab et des environs. La route de Jummoo à Berouja, etc. est celle de Timur prise dans She-

  1. La Carte en question a été faite par le lieutenant Rind, attaché au gouvernement du Bengale. Il est l’auteur de* itinéraires du Dooab.