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relativement à quelques-unes des particularités que nous venons de rapporter ; à l’égard, par exemple, du tala, des fourmis blanches, et de la manière dont les Indiens se barbouillent le visage. Les maisons de bois me paroissent avoir été, de toute antiquité, particulières aux bords de l’Indus, et le Ayin Acbaree en a fait la remarque. Arrien nous informe qu’il doit sa notice de l’Inde, à Néarque et à Mégasthène. En parlant des maisons de bois, c’est Néarque qu’il a suivi. Cet auteur, en voyant ces sortes de maisons sur les bords de l’Indus, a conclu qu’elles étaient en usage dans le reste de l’Inde. Quant à Mégasthène, Arrien savait qu’il n’avait pas pénétré fort avant dans l’Inde, quoiqu’il eût été plus loin que ceux de la suite d’Alexandre. Cette opinion peut expliquer en partie pourquoi Arrien n’a pas conservé le journal de Mégasthène, en l’insérant soit dans son histoire d’Alexandre, soit dans sa notice de l’Inde.

Sa géographie de l’Inde se rapporte principalement aux parties septentrionales, ou celles qu’Alexandre et Mégasthène avaient vues. Sa liste des rivières, dont plusieurs se trouvent aussi dans Pline, et où nous pouvons démêler quelques-unes des dénomina-